Des idées reçues à bannir

  • Toutes les catégories sociales sont concernées.
  • La violence conjugale s’exerce tout autant dans les milieux favorisés que dans les catégories sociales moins favorisées. La victime peut travailler comme être au foyer.
  • Les victimes : si elles ne quittent pas le foyer, ce n’est pas parce qu’elles aiment ça.
    Si elles restent, ce qu’on a du mal à comprendre, c’est pour les enfants le plus souvent. Cela peut être aussi parce qu’elles n’ont pas les moyens (financiers, administratifs…) de partir. C’est enfin parce qu’elles sont seules, isolées, ou n’ont plus de famille, ni ami.es susceptibles de les aider,  les héberger,  les soutenir.
  • C’est leur vie ! : cela ne me regarde pas, je n’ai pas à m’immiscer dans leur vie privée, dans leur couple.
    Plus le silence se fait autour de la personne, plus l’auteur croit qu’il peut agir en toute impunité.
    Cela devient l’affaire de tous si on est témoin de cris, d’actes …
  • Les auteurs : ne sont pas violents tout le temps et partout…. Bien au contraire, parfois : il peut être le gendre idéal,  reconnu et estimé au travail ou socialement s’il s’investit dans la vie de la municipalité, dans la vie associative …etc.
  • Les victimes : tout est prétexte à crise ; ce n’est pas la victime qui provoque. L’auteur se saisit de tout pour exercer sa violence.

En revanche ce qui est vrai, c’est que l’auteur ensuite va culpabiliser la victime et la rendre responsable de cette explosion de violence : « C’est ta faute, tu sais bien que je n’aime pas attendre » ou « Tu sais que je n’aime pas cette tenue »…..

La victime intègre, intériorise cette culpabilité, ce qui l’empêche de dénoncer l’auteur et de partir.